Dans quel contexte est né le projet?
L’idée était le fruit d’une réalité amère vécue dans les années 90, commanditée par un régime politique dictatorial, ce qui a suscité chez moi la volonté de décrire au peuple tunisien l’image des prisonniers politiques qui ont été réellement maltraités. Tout ce qu’ils ont subis ne les a pas empêché de lutter contre ce régime même clandestinement.
L’intrigue s’inspire-t-elle d’un fait divers?
Oui bien sûre, un réel amère vécu par une catégorie de la société tunisienne.
Quel message voulez-vous faire passer à partir de ce film?
Dévoiler et retracer un vécu inhumain. Mettre à nu un régime sanguinaire qui a verrouillé tout espace de liberté.
Avez-vous écrit le scénario en pensant à un acteur précis?
Non, à vrai dire, j’ai écris des faits réels et les personnages naissants du scénario.
En écrivant le scénario, étiez-vous impatient de monter certaines séquences? En redoutiez-vous d’autres?
Certaines séquences m’ont ému, la souffrance d’un prisonnier en général ne laisse personne indifférent.